Elles sont en bois, en terre, en bruyère, en bois de cerf, parfois en écume de mer ou en porcelaine, les plus belles pipes de collection. Si vous souhaitez devenir expert en pipes de collection, rendez-vous sur le site “Fumeurs de Pipe”
Pour l’amour de l’objet
Qu’est-ce qui pousse le fumeur à collectionner des pipes qu’il ne pourra peut-être même pas utiliser lui-même chaque jour ? Quelle motivation le nourrit pour dépenser parfois des sommes importantes afin d’ajouter à sa panoplie la dernière pipe trouvée ?
L’amour de l’objet sans doute. La manufacture originale et la matière dans laquelle sont fabriquées les pipes de collection les rendent irrésistibles. Le fumeur se demande peut-être si le goût de son tabac préféré sera encore meilleur dans telle pipe de bruyère ou d’écume de mer ?
Un accessoire de mode
Il ne faut pas oublier que les pipes de collection sont aussi des accessoires de mode. En plus d’être agréables à fumer, originales et bien manufacturées, les pipes de collection identifient l’homme comme la montre, la ceinture, la cravate ou les chaussures. Elles définissent l’homme ou le fumeur. Elles lui donnent un air sérieux avec une pipe stricte et simple. Une pipe sculptée d’un sujet humoristique tendra à relever un caractère drôle et facétieux. Une pipe signée d’un artisan d’art réputé donnera une image distinguée du fumeur.
Ainsi, chaque jour, la pipe choisie reflétera l’humeur ou l’état d’esprit du fumeur.
Oncle Broc ne fume pas
Et pourtant, le brocanteur aime ces objets, car ils témoignent d’un art populaire très varié. Il en possède une belle collection à découvrir sur la boutique de son site.
L’histoire d’un célèbre objet de collection
On l’appelle aussi “brûle-gueule”, mais elle porte aussi le nom de “bouffarde” pour une triste raison. Bouffarde est le nom d’un caporal ayant perdu ses deux bras lors de la guerre de Crimée, mais sa pipe était restée dans sa main.
La plus ancienne découverte en Europe remonte à environ 500 ans avant J.-C. C’est en Hollande au début du 17ème siècle que sa production s’intensifie, avant que le 19ème siècle n’en fasse un véritable objet de consommation courante.
Source : Gazette Drouot